A Scaër, les dendrologues (spécialistes des arbres) ont recensé sur le site "
Krapo arboricole" : un châtaignier et deux chênes «exceptionnels». Mais il y en a bien d'autres, il suffit de bien observer la nature.
Un châtaignier
Le châtaignier est situé rue de Kervéguen, en partie sur la voie publique. Sa circonférence à la base est de 8m, et atteint 9,50m au milieu du tronc. Selon les dendrologues, un châtaignier de cette dimension a plus de 400 ans! C'était autrefois un site de jeu pour les enfants du quartier qui aimaient à y grimper pour se cacher au sommet de ce tronc creux.
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Le châtaignier de la rue de Kervéguen
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Deux chênes
On connaît déjà bien le chêne du Grandchamp dont la circonférence à 80cm du sol atteint 6,50m, et 9,70m au raz du sol. Un autre chêne de deux mètres de diamètre et dont la cime pointe à près de 20
mètres a donné son nom à l'EHPAD. Ces deux chênes auraient 250 ans , un âge
plausible si l'on se réfère aux dates de construction du manoir au pied
de l'église et de sa ferme (La Longère actuelle). Au 18e siècle, Ils étaient sur la
propriété de la famille Le Guernalec de Kéransquer.
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Le chêne du Grandchamp |
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Celui de l'Ehpad est aujourd'hui enserré dans le nouvel EHPAD
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Ces deux chênes ont souffert de l'ouragan de 1987. Le chêne du Grandchamp a été reprofilé peu de temps après la tempête . C'est le symbole de l'
arboretum du Grandchamp développé au XIXe siècle par François de Kerjégu dont l'épouse était Césarie Le Guernalec de Keransquer.
Un bucheron est intervenu plus récemment à l'Ehpad: "
Le bois est devenu comme une éponge par endroit et sa résistance
mécanique est diminuée. L'arbre peut vivre avec cela. L'idée est
d'essayer de le préserver tout en veillant à la sécurité du site".
La girafe de Trévalot
Cette
girafe végétale surveille ce troupeau de vaches dans les prés en
contrebas de Trévalot, la tête dans un feuillage de chêne et de
châtaignier . Un bon camouflage pour éviter que les bovins ne repère ce "
paotr-saout" , ce gardien de troupeau végétal sans prétention.
Un insecte végétal
Carbonisée en partie lors d'un feu de branchages en 2017 , cette vieille
souche insérée dans r un talus de Kervéguen, aurait dû se dessécher.
Mais elle s'est réveillée le printemps suivant, développant de
multiples de branches vertes. Ce sont les antennes d'un insecte végétal
dressé sur ses pattes arrière, avec des mandibules prêtes à saisir les
blaireaux, renards ou biches qui passeraient par la brèche devant elle.
Autres curiosités
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A Kervéguen, un bouleau a poussé dans le tronc d'une souche de chêne |
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A Pen-Coat Loc'h, en bordure du chemin qu'empruntaient autrefois les écoliers pour se rendre à l'école de Kéranguen |
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