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L'auberge Rodallec côté Rue J. Jaurès |
Annic Rodallec, petite fille du lieutenant-colonel Rodallec, a remonté son arbre généalogique jusqu’au début du 17è siècle. Une recherche qui éclaire certains aspects de l’histoire locale.
Une carte postale de la collection Villard présente l’auberge Rodallec ou séjourna Brizeux entre 1830 et 1850. Sur la façade, une énorme pipe sert d’enseigne au débit de tabac. Annic Rodallec avait dans ses ancêtres Henri, un soldat de la jeune garde de Napoléon qui eut les pieds et les mains gelés en 1814. Ce handicap lui valut d’obtenir par la suite la Médaille de Saint-Hélène lors du second Empire et un débit de tabac rattaché à l’auberge familiale tenu par Charles Rodallec.
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L'auberge Rodallec vu de la place de la mairie |
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Henri Rodallec |
Plus proche de nous, Bertrand Rodallec fut l’ami de Brizeux. Son fils, Henri, né en 1854, fut le dernier filleul de Brizeux. Ancien élève de Polytechnique, il fit carrière dans le Génie. A sa retraite, il s’occupa de codifier les concours de luttes bretonnes locales en instaurant des catégories de poids. Henri Rodallec termina sa carrière en tant que lieutenant colonel, il fut élu conseiller général « progressiste » en 1909 et inaugura le monument aux morts en 1921. Son fils fera également polytechnique et deviendra ingénieur d’armement ; le petit-fils fréquentera Saint-Cyr et sera promu général en fin de carrière. A noter dans cet arbre généalogique, une alternance de « Bertrand » et de « Henri ».
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