Saint-David existe bel et bien sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle. En 1788, elle est citée dans le rôle des décimes (contribution volontaire que le clergé s'imposait pour venir en aide à l'État). Mais, sur le cadastre napoléonien de 1828, il n'est plus question que des « ruines de la chapelle Saint-David » pour la parcelle M 776: elle a été vraisemblablement détruite lors de la période révolutionnaire. En 1828, l'emplacement appartient à un certain M. Douget ou Douzet propriétaire du N° 775 (Loge Saint David). Il ne subsiste plus sur les cartes que le nom du village de Saint-David.
![]() |
La chapelle se trouvait en bordure de la route de Coray, peu après le carrefour de Ty Ru que l'on voit à droite |
La pointe du clocher
![]() |
Le sommet du clocher insérée dans un mur |
En effet, à la fin du XIXe siècle, lors de la construction de la maison,( sur l'emplacement de Loge St David?) avec peut-être des pierres de la chapelle, une pierre tronconique fut placée en saillie dans le pignon. Vers 1980, une extension a été ajoutée à cette maison au bout de ce pignon, si bien que cette pierre s'est retrouvée... dans une chambre, à l'étage. Au premier regard, on pourrait la considérer comme une statue dont le visage a été érodé par le temps. Un examen plus approfondi révèle sa nature exacte : le sommet du clocher qui était surmonté d'une croix. Ce que l'on peut considérer comme un visage déformé est une des branches latérales de la croix, l'autre étant cachée dans le mur.
Retour