Collège Saint Alain . Un site archéologique



 En 1793, Jacques Cambry a décrit la commune dans «  Son voyage dans le Finistère ». À propos de l’alimentation en eau du bourg, il écrivait : La merveille de Scaër est la fontaine de Sainte Candide. Elle n’est éloignée de la commune que d’environ quatre cents pas géométriques : elle coule sur un fonds de schistes, se divise en deux branches : une d’elle arrose des prairies, et va se perdre dans l’Isole ; l’autre, dirigée par un conduit de quatre pieds de largeur, sur quatre à cinq pieds de profondeur, passe à côté du cimetière, remplit une cuve de granit, de quatre pieds quatre pouces de large, sur vingt et un pouces et demi de profondeurs, se rend sur les derrières du grand chemin et se perd aussi dans l’Isole ».
Au premier plan : un accès à ciel ouvert au canal provenant de la fontaine.Il devait y avoir une trappe permettant de diriger l'eau si nécessaire vers la branche arrosant les prairies

En l'an 2000, les vestiges de l’aqueduc en pierres et l'ancienne canalisation en terre cuite menant vers l'église furent mis à jour au niveau de la photo ci-dessus lors de travaux sur le réseau d'eau



Le canal arrosant les prés vu du bas



Il se dirigeait sous ce mur vers la prairie



 
La branche du canal qui aboutissait rue Jean Jaurès en passant près du cimetière a laissé des traces, ne serait-ce que la borne fontaine placée aujourd’hui près du monument aux morts. Par contre, « la branche qui arrose des prairies » demeurait une énigme : elle  a été remise à jour lors des travaux préliminaires à la réalisation de la chaussée devant desservir la future résidence seniors derrière  l'ancien collège Saint Alain , début 2020. Elle irriguait les prés sur lesquels a été construite la cité de la Source à la fin des années 50 avant de rejoindre le ruisseau venant de la Vieille Source puis l’Isole
La présence de ce canal explique le couloir entre la propriété du collège et celle de Jean Charles Le Meur.
 
 

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