Henri Rodallec, polytechnicien



Le Scaërois le plus gradé ayant participé à cette guerre fut le lieutenant-colonel Henri Rodallec. Né en 1857, Il était le fils de Bertrand Rodallec et de Marie-Anne Navellou. Il fut de dernier filleul d’Auguste Brizeux, avec qui son père était ami.
Henri apprit le français au petit  séminaire de Pont Croix. Il fit des études à Polytechnique puis une carrière dans le génie à Fontainebleau, Grenoble, Briançon. En 1884, il est promu capitaine et détaché à la construction du fort des Rousses durant trois ans.  "Des travaux importants de réparations et d'entretien sont entrepris en 1884-87. C'est également à cette époque qu'est construite la redoute du Rochat (disparue) et le fort du Risoux" (Wikipédia). Cet ancien site militaire est aujourd'hui une cave d'affinage du Comté Juraflore.
 Par la suite il fut nommé à Versailles, Dunkerque, Arras, Brest.
Il prend sa retraite en 1908 avec le grade de  commandant et en 1909 il devient  conseiller général de Scaër, en remplacement  de James de Kerjégu. 
 
 
 
 
H. Rodallec a participé à la construction du fort des Rousses
 

 

Lieutenant-colonel du génie

Au début  de la guerre  1914-18, il reprend du service dans  l’armée « territoriale » vu son âge, avec le grade de lieutenant-colonel, au camp retranché de Paris.
Chevalier de la légion d'honneur en 1899, officier en 1916
 
En 1921, il  présida l'inaugura le monument aux morts  sur lequel sont gravés, en tête de liste ; les noms d’autres officiers morts aux combats le Capitaine Yves Le Ber, dont la mère Marie-Anne, était apparentée à Henri Rodallec. Il y a trois lieutenants : Jean Marie Le Bihan, Louis Trolez, Henri  Le Beux et deux sous-lieutenants : François  Lessard et Pierre Croissant.
 
 Le journaliste de l’Écho de Bretagne ( 19/08:1921) cite son discours lors de l'inauguration: " L'histoire impartiale dira un jour la part prise par chacun à la victoire commune; celle des soldats bretons dont la ténacité est légendaire, n'en sera pas la moindre"



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