Février, le mois de la miche beurrée



A Pont-Lédan, au début de ce siècle, la miche beurrée était en février , ce que la galette des rois est à janvier !

Dans son enfance du côté de Pont-L’Abbé, Gwénael, le boulanger du quartier, se souvenait avoir mangé "durant les Gras" la miche beurrée à tous les repas y compris pour accompagner la "chotten», la tête de cochon. " Les gens fabriquait leur pâte à la maison et allait cuire chez le boulanger, utilisant la brouette pour le transport". Gwénael se rappelait aussi du " Kouign des Gras" qui ressemble à la miche beurrée et qui se faisait à la limité du Cap Sizun et du pays bigouden.


La miche beurrée


pour accompagner la "chotten" (cliché Wikipédia)


Depuis l’an 2000, il confectionnait une vingtaine de miche beurrée tous les jours du mois de février : " J'ai des clients du quartier mais aussi de Concarneau, Quimperlé. Certains pour se souvenir de leur enfance, mais d'autres aussi pour découvrir quelque chose de différent. C'est une tradition qui ne se fait qu'en février. A une autre période de l'année, je ne crois pas que cela marcherait autant ".

Une spécialité du terroir bigouden


La miche beurrée est faite à partir de la pâte à pain, farine de froment, mélangée avec du beurre, des œufs, du sucre, de la vanille, un peu de rhum et d'anis, avec des raisins parfois. On n’en saura pas plus car «  c’est un secret » et Gwénael a quitté le quartier depuis de nombreuses années.  

Pour en savoir plus, cliquez ici

Retour